La logistique urbaine du dernier kilomètre : le cas des biodéchets
Dernière mise à jour : 30 juin

On voit de plus en plus de véhicules livrer nos colis commandés en ligne. Le e-commerce explose...et les livraisons aussi ! L'impact sur notre vie en ville et sur le trafic est forcément conséquent, compliquant la logistique urbaine du dernier kilomètre. Or, beaucoup de villes ont pour ambition que leurs centres soit des zones à faible émission. La livraison du dernier kilomètre peut-elle être écologique ?
Un peu de contexte sur le dernier kilomètre
Le saviez-vous ? Dans une chaîne d'approvisionnement classique, elle équivaut à l'étape la plus coûteuse et la plus polluante. Elle représente une grosse part du coût du produit et contribue à la congestion et à la nuisance sonore en circulation urbaine.
Cela s'est particulièrement accéléré depuis le Covid, qui a transformé les comportements des citadins et leurs habitudes de consommation. L'explosion de l'e-commerce a en conséquence entrainé une forte hausse des livraisons en milieu urbain et donc de la pollution atmosphérique et sonore.
Une logistique éco-responsable
Pourtant, une logistique du dernier kilomètre respectueuse de son environnement est possible, en faisant un choix fort sur les modes de transports. Vépluche a par exemple choisi des mobilités douces qui contribuent à améliorer la qualité de vie en ville, et qui laissent un air propre sur leur passage.
La mobilité douce, qu'est-ce que c'est ?
La mobilité douce désigne les moyens de transport non-motorisés permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre (pieds, roller, vélo, véhicules électriques...).
Vépluche marque son engagement environnemental à travers son choix dans des triporteurs-cargos électriques conçus et fabriqués en France, Freegônes. Le vélo, ça permet aussi de rouler sur les pistes cyclables et donc d'être plus efficace. La mobilité douce se veut être une alternative à la voiture individuelle. Quand on sait que la vitesse moyenne en voiture à Paris est de 15km/h, ça fait réfléchir à sa pertinence en ville.
A ces triporteurs-cargos électriques s'ajoutent des camionnettes électriques, pour les longs trajets ou les chargements supérieurs à 300 kg . Ces moyens de transport à taille réduite encombrent moins la voirie et peuvent se garer beaucoup plus facilement pour livrer, à tout moment de la journée.
Une logistique humaine
D’autre part, une logistique du dernier kilomètre écoresponsable induit que le lieu de production reste à proximité du lieu de livraison. Cela a alors l’effet positif de dynamiser et de valoriser le territoire concerné.
Les points d’interactions sont par ailleurs beaucoup plus nombreux puisque l’on satisfait des besoins de clients dans une zone réduite. Le service ou le produit est apporté directement à l’endroit où il va être utilisé. Chez Vépluche, les livreurs ont ainsi un contact privilégié et régulier avec les clients.
« Des deux côtés on va aux nouvelles, on recrée une forme de lien social entre les professionnels et nous ». Simon Poujade, Responsable logistique chez Vépluche
Zoom sur : Carton Plein est une association aussi engagée dans la cyclo-logistique pour la livraison du dernier kilomètre. L'association a à cœur le développement d'une ville plus durable, mais également plus inclusive. Ainsi, Carton Plein propose une formation pour les personnes éloignées de l'emploi, en leur apportant des compétences sur des métiers de la cyclo-logistique.
Vépluche est partenaire de l'association, qui opère une partie de la collecte de biodéchets sur Paris.
Gérer le premier et le dernier kilomètre ; la "reverse logistique"
« Chez Vépluche, on optimise chaque trajet. Pas un véhicule ne roule à vide ! ». Simon Poujade, Responsable logistique chez Vépluche
Vépluche a la particularité d’avoir également une logistique du premier kilomètre. En effet, le premier déplacement des biodéchets une fois produits !
Cette particularité a mené vers la logistique inverse ou bien « reverse logistic» qui implique que le véhicule ne circule jamais vide. A chacun de ses trajets, le véhicule transporte de la matière, il y a toujours des flux entrants et des flux sortants dû à la double activité de livraison et de collecte.
Ainsi, dans une journée, les contenants et le terreau sont transportés à nos clients et les biodéchets de ces mêmes clients sont collectés.
Cette logistique permet une optimisation des coûts liés au temps et à la distance parcourue mais aussi environnementale puisqu’elle utilise deux fois moins de moyens de transports et évite une consommation d’énergie inutile.
Pas mal ce concept de logistique inverse non ?
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